Les excès alimentaires et la surcharge pondérale impactent notre santé dès les 1ers kilos en trop. La bonne nouvelle, c’est que cela fonctionne aussi dans l’autre sens : un meilleur comportement alimentaire et une baisse du surpoids contribuent à améliorer notre état de santé*.

Impacts ostéo-articulaires
Impacts respiratoires
Impacts cardio-vasculaires
Impacts endocriniens, hépatiques et métaboliques
Impacts auto-immunes
Impacts psycho-sociaux

Impacts ostéo-articulaires

La surcharge pondérale fait souffrir les articulations. Plus fortement sollicitées, les articulations (chevilles, genoux, hanches notamment) subissent un stress mécanique qui contribue à l’apparition plus précoce de cas d’arthrose. Dans certains cas plus rares, des articulations non portantes comme les poignets et les mains sont touchées. Les désordres hormonaux créés par l’excès de tissus adipeux entrent aussi en jeu dans le vieillissement prématuré des cartilages osseux.

Étonnamment, il n’existe pas de lien médical avéré entre les lombalgies (mal de dos) et l’obésité. En revanche, ce lien est prouvé pour ce qui est de la répétition des crises. Dit autrement, le surpoids ne vous donnera pas mal au dos, mais il vous fera souffrir plus souvent du dos si vous êtes déjà atteint par cette pathologie.

Autre pathologie articulaire liée au surpoids et à l’obésité : la goutte. En causes, l’hypertension artérielle, ses traitements diurétiques et l’hyperuricémie (excès d’acide urique) souvent associées à la surcharge pondérale.

Impacts respiratoires

L’augmentation du poids entraîne une diminution de la capacité respiratoire c’est-à-dire une baisse de l’amplitude et du volume respiratoire. Au quotidien, cela se traduit par des essoufflements, de la fatigue, voire de la toux d’effort.

La plupart des études** s’accordent aussi pour dire que l’obésité multiplie jusqu’à 3 le risque de déclencher une forme d’asthme, d’augmenter la fréquence des crises et de déclencher des formes sévères plus difficiles à traiter.

On sait aussi que quelques kilos en trop ont un impact sur la qualité du sommeil. Or, un sommeil moins réparateur est une cause directe et documentée de la prise de poids. En causes : les ronflements plus fréquents en raison de la trop grande quantité de graisse dans le pharynx, et l’apnée obstructive du sommeil donc la fréquence augmente très significativement avec l’obésité.

Impacts cardio-vasculaires

L’obésité en elle-même augmente le risque de déclencher un problème cardio-vasculaire. Mais plus encore, ce sont les désordres du métabolisme liés à cette obésité qui augmentent considérablement ces risques. Hypertension artérielle, excès de cholestérol, diabète… impactent directement et significativement le risque de faire un accident vasculaire cérébral (AVC), un infarctus ou même de présenter une cardiopathie.

L’excès de graisse abdominale et dans les membres inférieurs nuit à la bonne remontée du flux sanguin vers le cœur entraînant des désordres veineux dont le syndrome de jambes lourdes et les varices sont les manifestations les moins graves. Plus sévère, la phlébite est plus fréquente chez les personnes présentant une obésité.

Une modification minime du poids corporel influence directement le profil cardio-métabolique, en mal… mais aussi en bien. Toute trajectoire de perte d’un excès de poids est bénéfique à la santé.

Impacts endocriniens, hépatiques et métaboliques

Le surpoids multiplie par 3 le risque de déclencher un diabète de type II ou diabète « sucré » chez les femmes (risque multiplié par 6 en cas d’obésité / IMC > 30). Pour les hommes en surpoids ou en situation d’obésité, ces risques sont respectivement multipliés par 2,5 et 5,5.

La principale cause de ce dérèglement endocrinien est due à la fatigue du pancréas qui ne parvient plus à produire l’insuline nécessaire pour réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang essentiellement produit par les apports alimentaires). 

L’hyperglycémie entraîne à son tour d’autres dérèglements, dont une fatigue accélérée des organes. Parmi les organes les plus touchés : le foie. Le monde occidental connaît une explosion des cas de stéatose-hépatique non alcoolique (SHNA) communément appelée « maladie du Soda » ou « foie gras humain ». L’accumulation de graisses dans le foie, qu’elle soit directement absorbée sous forme d’aliments gras ou issue des sucres transformés, entraîne des lésions pouvant dégénérer en cirrhose ou en cancer hépatique.

Impacts auto-immunes

Surpoids et obésité ont un lien avec la survenue plus précoce, l’aggravation ou le développement accéléré de certaines maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques et certains types de cancers. Maintenir un poids de forme contribue à préserver son organisme.

Impacts psycho-sociaux

Un surpoids, même modéré, peut changer l’estime que l’on a de soi, aggravant certains comportements alimentaires à risque. Sucre, sel et gras font partie des drogues dures les plus addictives et réconfortantes, tout en étant en vente-libre. Il n’est pas rare de connaître des épisodes dépressifs ou de céder à des addictions (nourriture, alcool, jeu…).

Être fier de qui l’on est, du parcours que l’on fait, des objectifs que l’on se fixe… tout cela fait partie intégrante du protocole NUPRONIX Santé.

* La perte de poids n’est pas un médicament et ne permet pas prise isolément de « guérir » d’affections contractées. Elle contribue positivement au mieux-être du malade en réduisant la fréquence et/ou la sévérité des crises, en diminuant les affections associées, en permettant de réduire la posologie*** de certains traitements.

** Ford ES. The epidemiology of obesity and asthma. J Allergy Clin Immunol 2005;115:897-909;quiz 10.

*** La modification d’une posologie ne doit jamais être entreprise sans avis médical. Seul votre médecin traitant est mesure d’évaluer la nature et la posologie d’un traitement. En cas de doute, consultez votre médecin traitant.